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Philippe Baptiste, Président Directeur Général

Interview

La première question à se poser est comment nous sommes capables d’agir concrètement au quotidien sur le développement durable ?

Comment, au sein même du CNES, nous pouvons améliorer notre empreinte carbone, réduire notre consommation énergétique, ou utiliser des carburants plus verts par exemple en Guyane, où la base de Kourou va pouvoir accompagner la transition énergétique de la région.

Sans le Spatial aujourd’hui, il n’y a pas d’observation de la Terre, et sans l’observation de la Terre, il n’y a pas de mesure de l’impact de l’homme sur la planète Terre. L’Espace fournit des données essentielles pour alimenter les modèles de prévision du climat, mesurer les gaz à effet de serre, évaluer le CO2 généré par l’homme, suivre l’élévation du niveau de la mer, et utiliser les ressources pour l’agriculture et la pêche de manière responsable.

De très grands changements sont en train de s’opérer dans le monde du Spatial aujourd’hui. Pendant très longtemps, la science, la technologie, l’observation de la Terre, les télécoms, la défense, ont été le substrat du Spatial. A l’heure actuelle, l’Espace prend une importance économique gigantesque, avec des prévisions de croissance considérables, car en exploitant les données de l’Observation de la Terre, il y a une multitude d’applications et de nouveaux services pour des entreprises, pour des gouvernements ou pour des organisations internationales. C’est un moteur pour le développement mais aussi un questionnement du modèle initial du Spatial, dans lequel les agences ont un rôle important à jouer.

Comme message aux visiteurs de l’exposition, je voudrais reprendre la citation de William Anders, astronaute de la mission Apollo 8 : Nous avons fait tout ce chemin pour explorer la Lune, mais le plus important, c’est que nous avons découvert la Terre.

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